Samedi 11 mai, 15h20, une syndicaliste enseignante membre de la CE du SNFOLC 75, est mise en garde à vue pour « insulte au Président de la République », alors qu’elle manifestait pacifiquement aux côtés d’autres syndicalistes et de gilets jaunes dans le cortège Education inter-degrés Ile de France. Son compagnon qui a tenté d’empêcher l’arrestation, a également été placé en garde à vue.
La collègue, en cellule jusqu’à 20H30 ce samedi, est à nouveau convoquée lundi 13 mai à 10h, en audition libre. Son compagnon a été libéré dimanche soir. Il devra lui aussi comparaître pour « incitation à la rébellion ».
Partout le gouvernement applique la politique de la répression pour faire taire les revendications à l’image de cette directrice d’école du Havre qui a été mutée d’office puis finalement blâmée (suite à la réaction outrée des collègues) ou ce directeur de Lodève convoqué chez l’IA pour avoir pris position « hors de leur service » contre la loi Blanquer.
Après la loi « anticasseurs » prétexte aux interdiction de manifester, après l’interdiction de manifester dans de très nombreux villes ou quartiers, après les charges et les gazages dont ont été victimes les Gilets Jaunes et maintenant les cortèges syndicaux (le 1er mai en particulier), voilà maintenant qu’on arrête et place en garde à vue des responsables syndicaux.
Le Gouvernement et le Ministre BLANQUER doivent savoir que leurs intimidations ne fonctionneront pas. FORCE OUVRIERE vous invite à vous réunir dans les écoles pour discuter des moyens à mettre en œuvre pour gagner et à continuer le combat pour le retrait des projets de loi BLANQUER et de réforme de la Fonction Publique, pour l’abandon du projet de réforme des retraites universelles par points.
Nous vous proposons, si vous le souhaitez, de réagir à cette remise en cause de la DEMOCRATIE par la rédaction d’une petite motion que vous adresserez à fo.snudi63@gmail.com
Nous transmettrons les différentes motions de soutien à notre fédération nationale.
Les enseignants de l’école de………….. considèrent inadmissible que des responsables syndicaux soient arrêtés et placés en garde à vue sous l’unique raison qu’ils défilent CONTRE LA LOI BLANQUER et la politique du gouvernement. Ils exigent le respect des libertés démocratiques élémentaires prévus dans la constitution : liberté d’expression, liberté de manifester, liberté d’opinion. Ils exigent l’abandon de toutes poursuites à l’encontre de ces deux camarades.