La pseudo-rentrée du 11 mai révèle et confirme l’imposture du gouvernement et du ministre. Il est clair que ceux-ci utilisent la crise sanitaire pour dérèglementer les missions des enseignants et territorialiser l’école publique. Les mairies sont sommées de prendre en charge les conditions de la reprise, de décider des horaires, des fonctionnements des écoles, au mépris du statut et des conditions de travail des enseignants.