Plus de 1 500 à Paris, 250 à Marseille, 250 à Lyon, 300 à Toulouse, 60 à Rennes, 250 au Mans, 200 à
Lille, 40 à Evreux, 50 à Tours, 150 à Montpellier, 40 à Angers, 100 au Puy-en-Velay, 150 à Clermont,
30 à Bourg-en-Bresse 120 à Calais, 100 à Saint-Etienne, 100 à Carcassonne, 100 à Grenoble, 100 à
Laval, 100 à Saint-Denis (Réunion)…
Dans l’unité avec leurs organisations syndicales, avec les enseignants et les parents d’élèves, les AESH ont exprimé leur colère et scandé leurs revendications, à commencer par un vrai statut, un vrai salaire.
Depuis des semaines, FO est à l’initiative des réunions syndicales pour regrouper les AESH, les informer de leurs droits et réaffirmer ou lister les revendications. La mobilisation se développe et la colère s’approfondit face à un ministre qui refuse de répondre à leurs revendications.
Le 3 juin des AG nombreuses se sont tenues à Grenoble, Mont-de-Marsan, Angers, Guéret pour élaborer le cahier de revendications et discuter des moyens de les faire aboutir.
Dans l’AG de Grenoble, 100 personnels présents ont pris position pour une montée à Paris pour s’adresser directement au ministre. C’est aussi ce qui s’est exprimé dans l’AG de Mont-de-Marsan.
Partout s’est exprimée la volonté de poursuivre le rapport de force pour contraindre le ministre à répondre aux revendications.
Nous ne lâcherons rien. 115 000 AESH sont employés par le ministère de l’éducation nationale sans statut, avec un salaire de misère.
La FNEC FP-FO invite ses syndicats à poursuivre les réunions syndicales pour continuer à construire le rapport de force, dans l’action commune, pour la satisfaction les revendications : l’intégration dans un corps de la Fonction publique ; l’ouverture immédiate de négociations salariales ; le versement des primes informatique, REP et REP+ ; 183€ d’augmentation indiciaire comme les personnels de la Fonction publique hospitalière ; 24h payées comme un temps complet à 100% ; le recrutement de personnels à la hauteur des besoins ; la création de postes et de places dans les établissements spécialisés ITEP, IME ; l’abandon des PIAL !
Motion de la Haute-Loire de la centaine d’AESH en grève le 3 juin
Motion de la centaines d’AESH en grève et rassemblées devant l’Inspection Académique du Puy en Velay le 3 juin avec la FNEC FP FO et la FSU de Haute-Loire votée à l’unanimité.
Nous, AESH en grève et rassemblées devant l’Inspection Académique de Haute-Loire, à l’appel des organisations syndicales FNEC FP FO, FSU, CGT éduc’action et SUD éducation de Haute Loire le jeudi 3 juin, rappelons nos revendications :
- Un vrai salaire en commençant par une réelle revalorisation indiciaire de 183 euros net par mois pour tous comme l’ont obtenu les personnels hospitaliers ;
- La création d’un statut de la Fonction Publique ;
- L’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens. La création d’une brigade de remplacement ;
- Une affectation à l’année sur une école ou un établissement précis et la possibilité de postuler sur des postes et bénéficier d’une affectation en fonction d’un barème sous contrôle de représentants des personnels ;
- L’effectivité du droit à la formation professionnelle et personnelle.
Depuis des mois nous nous mobilisons pour obtenir satisfaction sur ces revendications, nous nous heurtons à la surdité et au mépris des représentants locaux du Ministre. Nous estimons donc nécessaire de poursuivre la mobilisation.
Dans cette optique, nous décidons de nous organiser en coordination départementale des AESH, avec les organisations syndicales, afin d’organiser la résistance et de discuter de l’action efficace pour faire aboutir les revendications.
Nous appelons les AESH à se réunir dans leurs établissements et leurs secteurs et à désigner des délégués pour participer à la prochaine réunion de la coordination départementale. L’organisation de la coordination départementale est confiée aux AESH déléguées élues ce jour par l’assemblée de grévistes. Les organisations syndicales sont appelées à y prendre part.
A l’unanimité des grévistes
Au Puy, le 3 juin 2021